Placé sur la portée, on parle d’altération accidentelle.

Le dièse s’applique alors à la note qui le suit, ainsi qu’à toutes les notes de même hauteur situées à la droite du dièse dans la même mesure, sauf indication contraire (bécarre, bémol).

Le dièse peut également être porté par la clef (Cf. armure). On parle alors d’altération constitutive ou essentielle.

Dans ce cas, ce sont toutes les notes de même nom, quelle que soit leur hauteur et pour toutes les mesures qui sont impactées, jusqu’à un éventuel changement d’armure.

Les altérations accidentelles rencontrées (bécarre, bémol) restent prioritaires mais se limitent aux notes de la hauteur indiquée et ce, jusqu’à la fin de la mesure uniquement.

Les notes sur les quelles s’applique le dièse sont dites "altérées" ou, plus précis, "diésées".

La position des altéraions placés sur la clef se succèdent toujours dans le même ordre et se base, pour les dièses, sur l’ordre du cycle des quintes ascendantes : Fa, Do, Sol, Ré, La, Mi, Si.

Ces dièsess « à la clef » sont rappelés au début de chaque ligne de portée, et à chaque changement de clef.

Pour simplifier la lecture d’une partition, a été introduite la notion d'altération de précaution. Il s’agît d’afficher devant chaque note altérée le sigle de l’altération qui s’applique, qu’il s’agisse d’une altération accidentelle ou d’une altération constitutive.